Semaine des Théâtres

Discours de présentation de "Lever de rideaux-La semaine des théâtres à Nice" (21 septembre 2015)

Mesdames et messieurs,

En ce foyer de l’Opéra de Nice, permettez-moi, pour commencer, de vous raconter une brève histoire.

1776 : La Marquise Alli-Maccarani obtient d'Amédée III, Roi de Sardaigne, l'autorisation de transformer son ancienne maison d'habitation en théâtre. Ainsi, le petit Théâtre Maccarani, petit théâtre de bois, s'élève-t-il au XVIIIe siècle sur l'emplacement de l'actuel Opéra.

1826 : la Ville de Nice rachète le Théâtre sur les conseils du Roi Charles Félix et décide de le raser pour construire ce qui deviendra le Théâtre royal, dans le style italien.

Sous le Second Empire (1852-1870), il prend le nom de Théâtre impérial.

Quinzaine des théâtres 2016

Le 25 septembre 2016.

Octobre 2015 : la Ville de Nice organise pour la première fois une Semaine des théâtres.

Octobre 2016 : ce sera une Quinzaine des théâtres.

Plusieurs motifs à cela :

- les retours du public furent élogieux : découverte de lieux nouveaux, richesse et diversité de la programmation, clarté de la communication, tarifs accessibles ;

Trois semaines

Le 7 avril 2020.

Trois semaines aujourd’hui. Trois semaines de confinement.

Nonobstant les contraintes, nonobstant l’inquiétude pour mes proches, mes amis et compagnons de route, nonobstant les incertitudes sur le monde à venir, nonobstant les engagements à respecter, nonobstant le soin à prendre de ceux qui souffrent, j’ai goûté ce temps.

Parce que le temps est bien une notion essentielle : issue du latin écclésiastique septimana, la semaine représente cette période de sept jours qui règle le déroulement de la vie religieuse, ensuite professionnelle et sociale. Elle règle le temps, parce qu’elle est rythmée d’habitudes, d’obligations, de traditions, de plaisirs et d’ennuis, de hauts et de bas, d’agitation et de calme… Et en ce temps de confinement où la semaine pourrait très bien compter quatre jeudis, nous touchons paradoxalement aux confins du temps : tout est lissé, plus de jours avec ou de jours sans, plus question d’en perdre ou d’en gagner. Alors que tant de nos concitoyens sont dans l’urgence, des soins, des traitements, de l’organisation, pour nous confinés il convient au contraire de prendre le temps.