Discours d'annonce de candidature (14 février 2014)
Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs,
Monsieur le Maire, permettez-moi tout d'abord de vous remercier. Pour votre proposition, bien évidemment, que je reçois comme une marque d’estime ; vous remercier d'avoir pris de votre temps pour annoncer ma présence à vos côtés, en ce lieu et en ce jour hautement symboliques ; et enfin pour les mots que vous avez prononcés, qui sont extrêmement élogieux, à mon égard bien sûr, mais aussi pour ma famille entière.
Raymond Rousseau et Jean-Jacques Devos
Le 29 avril 2015.
En ces temps de certitudes, comment savoir si un peuple est bien gouverné ?
Cette question, Jean-Jacques Rousseau observe dans Du contrat social que « chacun veut la résoudre à sa manière. Les sujets vantent la tranquillité publique, les citoyens la liberté des particuliers ; l’un préfère la sûreté des possessions, et l’autre celle des personnes ; l’un veut que le meilleur gouvernement soit le plus sévère, l’autre soutient que c’est le plus doux ; celui-ci veut qu’on punisse les crimes et celui-là qu’on les prévienne ; l’un trouve beau qu’on soit craint des voisins, l’autre aime mieux qu’on en soit ignoré ; l’un est content quand l’argent circule, l’autre exige que le peuple ait du pain. »
Alors, qui a tort ? Qui a raison ?