A voté !

Le 6 avril 2015.

A voté ! Expression consacrée que j’ai trop peu répétée ces 22 et 29 mars.

Le vote, du latin classique votum (le vœu), est émis dans le cadre d’un scrutin. Le résultat, dépouillé et scruté, est donc l’aboutissement d’un processus de décision d’abord individuel puis collectif.

Comme celles et ceux qui se sont déplacés lors de ces deux dimanches électoraux, j’ai voté. Mais j’ai aussi formulé le vœu d'accueillir davantage de votants. En effet, si le votant existe, dans notre bureau nous avons tout de même beaucoup attendu.

Maison Francine Gag : question

Le 17 mars 2015.

Pourquoi autant d’émotion autour de cette inauguration de la Maison Francine Gag ? Cette question m’amène à revenir sur plus d’un siècle d’histoire familiale.

Ce vendredi 13 mars, l’on a bien sûr honoré à juste titre Francine Gag, ma mère, pour son dévouement : ce sont trente-cinq ans de sa vie, en effet, qu’elle a donnés à Nice la Belle, ce groupe folklorique créé par mon grand-père Francis à la demande de Jean Médecin en 1956, dont il lui avait confié les rênes en 1975.

Aux femmes

Le 8 mars 2015.

… Qu’il souffre ou combatte, c’est Elle
Que l’homme à son secours incessamment appelle,
Sa joie et son espoir, son rayon sous les cieux,
Qu’il pressentait de l’âme et qu’il cherchait des yeux…

En ce 8 mars, comment ne pas songer à une femme, à LA femme ? En ce Printemps des poètes, comment ne pas citer une poétesse ?

De la vie heureuse

Le 24 février 2015.

"Nous n'avons pas un temps trop court, mais nous en perdons beaucoup. La vie est assez longue, on nous en a donné une durée assez grande pour achever les plus hautes destinées, si nous l'employons toute à bon escient (...) Non, ce n'est pas qu'une vie brève nous soit impartie, c'est nous qui la rendons telle ; nous ne sommes pas indigents, nous gaspillons. Si des richesses immenses, royales, échoient à un mauvais maître, elles seront dilapidées en un moment ; en revanche, même si elles sont modestes, lorsqu'un bon dépositaire les reçoit, elles s'accroissent à l'usage. De même, pour celui qui sait l'employer, la vie couvre une longue distance."

De vita beata, De la vie heureuse, Sénèque (4 av. J.C. - 65)

Pourquoi donc citer Sénèque pour ce premier billet ? Quelle drôle d'idée, me direz-vous ! Pourquoi ne pas évoquer plutôt Nice, ses traditions et la langue niçoise ou bien le théâtre ? Vous seriez plus légitime et donc plus pertinent... Peut-être, en effet. Mais les billets tels que ce premier, je les commettrai au gré de mes lectures, de mes envies, de mes humeurs éventuellement, de mes rencontres aussi. Je n'exclus pas d'y aborder mes projets comme j'envisage même d'y partager mes enthousiasmes ou déceptions.