Ceux qui ne pensent pas comme nous sont des cons.
Le 28 décembre 2015.
Observons, écoutons, lisons. Que constatons-nous, en cette fin d'année ? Que l’autre est con. Nombreux, ceux qui assènent leurs vérités, qui réfutent, qui jugent, qui tranchent, qui ostracisent. « Ceux qui ne pensent pas comme nous sont des cons », ironisait Brassens, fréquemment inspiré par le sujet.
En outre, « Le temps ne fait rien à l'affaire, Quand on est con, on est con. Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand-père, Quand on est con, on est con. »
Pas d’espoir pour les cons, donc ? « Les cons n'ont pas d'espoir, d'ailleurs, ils n'en ont pas besoin. Du fait qu'ils sont cons, tout leur parait simple ». Et d'ailleurs, Brassens, tel qu'on le connaît, observe que la tare ratisse large :
« Si le sieur X était un lampiste ordinaire,
Il vivrait sans histoire avec ses congénères.
Mais hélas ! Il est chef de parti, l'animal :
Quand il débloque, ça fait mal !
Si le sieur Z était un jobastre sans grade,
Il laisserait en paix ses pauvres camarades.
Mais il est général, va-t-en-guerre, matamore.
Dès qu'il s'en mêle, on compte les morts.
Mon Dieu, pardonnez-moi si mon propos vous fâche
En mettant les connards dedans des peaux de vaches,
En mélangeant les genres, vous avez fait d'la terre
Ce qu'elle est : une pétaudière ! »
Merci Georges. Je n’aurais su mieux dire ma perplexité devant la pétaudière qu'est notre monde, étant moi-même un peu con. Car « Entre nous soit dit, bonnes gens, Pour reconnaître Que l’on n’est pas intelligent, Il faudrait l’être. »