Discours (petit) de campagne (28 mars 2014)
Mesdames et Messieurs, Mes amis colistiers, Monsieur le Maire,
Mardi dernier, 8h30, place St-François, bar de la bourse. Pauline, Christian, José et moi. Quatre Niçois autour d'un café, qui se préparent à rencontrer d'autres Niçois en Vieille ville, à Garibaldi, à Cassini, au Port, à la Place du pin.
Discours au Félibrige (11 juin 2011)
Genti Dama, bei Messius,
Lors de la séance de la Convention Nationale du 16 prairial, l’an deuxième de la république une et indivisible, Grégoire regrette dans son Rapport sur la nécessité et les moyens d’anéantir le patois et d’universaliser l’usage de la langue française, qu’il n’y ait « qu’environ quinze départements de l’intérieur où la langue française soit exclusivement parlée. (...) Ainsi, avec trente patois différens, nous sommes encore, pour le langage, à la tour de Babel, tandis que pour la liberté nous formons l’avant-garde des nations. »
Discours d'annonce de candidature (14 février 2014)
Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs,
Monsieur le Maire, permettez-moi tout d'abord de vous remercier. Pour votre proposition, bien évidemment, que je reçois comme une marque d’estime ; vous remercier d'avoir pris de votre temps pour annoncer ma présence à vos côtés, en ce lieu et en ce jour hautement symboliques ; et enfin pour les mots que vous avez prononcés, qui sont extrêmement élogieux, à mon égard bien sûr, mais aussi pour ma famille entière.
Discours de présentation de "Lever de rideaux-La semaine des théâtres à Nice" (21 septembre 2015)
Mesdames et messieurs,
En ce foyer de l’Opéra de Nice, permettez-moi, pour commencer, de vous raconter une brève histoire.
1776 : La Marquise Alli-Maccarani obtient d'Amédée III, Roi de Sardaigne, l'autorisation de transformer son ancienne maison d'habitation en théâtre. Ainsi, le petit Théâtre Maccarani, petit théâtre de bois, s'élève-t-il au XVIIIe siècle sur l'emplacement de l'actuel Opéra.
1826 : la Ville de Nice rachète le Théâtre sur les conseils du Roi Charles Félix et décide de le raser pour construire ce qui deviendra le Théâtre royal, dans le style italien.
Sous le Second Empire (1852-1870), il prend le nom de Théâtre impérial.
Discours de réception de l'insigne d'officier des Palmes académiques (2 mai 2024)
Monsieur le Maire, cher Christian ; Madame la Rectrice, chère Mme Chicot ; Monsieur le Directeur des services Départementaux de l’Education Nationale, cher Monsieur Le Mercier ; Monsieur le Directeur général du Centre Antoine Lacassagne, cher Professeur Barranger ; Madame la Directrice du Théâtre National de Nice, chère Muriel, et donc cher Gérard ; Monsieur le Directeur général de l’Office de Tourisme Métropolitain, cher JS ; Monsieur le Capoulié du Félibrige, cher Paulin ; Madame la Principale, chère Mme Pignatelli ; Mesdames et Messieurs les Présidents d’association ; Chers collègues élus ; Chers collègues enseignants ; Chers partenaires de tous horizons, de mon quotidien ; Cher Jean-Pierre Barbero, qui nous accueilles chez toi ce soir ; Chers amis, chers tous, car amic ; Vous ma famille.
Si nous sommes réunis ce soir, c’est parce que l’on a considéré que je méritais désormais d’être officier des Palmes académiques. Et pourtant, je suis parti de loin – nous l’allons voir tout à l’heure. Mais, contrairement à Raymond Devos qui affirme : « Moi, lorsque je n'ai rien à dire, je veux qu'on le sache. », moi, j’ai quelque chose à dire et je souhaite que vous le sachiez. Devant vous ce soir, il me revient donc le devoir et l’honneur de prononcer un discours de remerciements. Merci sera évidemment le fil rouge de ce propos.
Alors, mes amis, à tout seigneur tout honneur : je remercie notre Maire, tout d’abord. Un jour de septembre 2013, Monsieur le Maire, cher Christian, alors que nous nous connaissions par nos rencontres, lorsque tu venais assister aux pièces de notre Théâtre Niçois de Francis Gag, nous avons eu une longue discussion, à l’issue de laquelle tu m’as proposé de t’accompagner dans ton prochain mandat de Maire de Nice.
Discours de réception des Palmes académiques (5 décembre 2013)
Car amic, vous saludi,
Au moument d'alestì quauqu mot per aquesta cerimònia, mi siéu demandat : en nissart ? en francés ? Niçois ? Français ? Ai virat un pauc e – mi fa pena de lou vous dire – mi siéu decidat à vous parlà francés. En fach, se carculan ben, sian aquì en un encastre dounat dau Ministeri de l'Educacioun naciounala e "naciounala" vòu ben dire cen que vòu dire : la lenga de la Repùblica es lou francés. Siéu pas iéu que lou diéu, es l'article 2 de la Coustitucioun : " La langue de la République est le français ". Ainsi soit-il.
Discours introductif à la conférence "Comment Nice a-t-elle perdu son château ?" (21 novembre 2014)
Mesdames et Messieurs,
Il me revient ce soir de vous accueillir en ce Centre Universitaire Méditerranéen et de vous souhaiter la bienvenue au nom de Christian Estrosi, Maire de Nice et Président de la Métropole Nice Côte d’Azur.
Nous sommes rassemblés pour la parution de Nice et son Comté 1630-1730,témoignages, récits et mémoires, co-édité par la Ville de Nice et les Editions Mémoires millénaires, représentées par Frédéric Boyer que je remercie de tout cœur pour son travail au service de la connaissance de notre histoire. Je rappelle que cet ouvrage est le neuvième d’une collectioninitiée par L’œuvre de Pierre Gioffredo, Chorographie et histoire des Alpes Maritimes.