Et pourtant, Cioran...
Le 16 novembre 2015.
Samedi en fin d’après-midi, avant de me rendre à la célébration de l’anniversaire d’une amie très chère, je passe saluer des auteurs niçois et leur éditeur à La briquèterie, rue Jules Gilly, au bout du Cours Saleya. Comme dans toute librairie, je ne peux m’empêcher de traîner, de traînasser, même. Je sais qu’inéluctablement mes yeux se poseront sur le livre idoine, et que je l’achèterai sur le champ. Comme toujours. Et bien sûr, c’est ce qui arrive : Pensées étranglées, de Cioran.
Cioran, découvert vingt ans plus tôt à travers Louis Nucéra et ses Ports d’attache. Cioran, qui parfois me foudroie de sa lucidité. Cioran, dont j’admire tellement l’expression ciselée.