A voté !
Le 6 avril 2015.
A voté ! Expression consacrée que j’ai trop peu répétée ces 22 et 29 mars.
Le vote, du latin classique votum (le vœu), est émis dans le cadre d’un scrutin. Le résultat, dépouillé et scruté, est donc l’aboutissement d’un processus de décision d’abord individuel puis collectif.
Comme celles et ceux qui se sont déplacés lors de ces deux dimanches électoraux, j’ai voté. Mais j’ai aussi formulé le vœu d'accueillir davantage de votants. En effet, si le votant existe, dans notre bureau nous avons tout de même beaucoup attendu.
Comté de Nice : particularités d’une histoire et d’une langue
Lors de la séance de la Convention Nationale du 16 prairial, l'an deuxième de la république une et indivisible, Grégoire regrette dans son Rapport sur la nécessité et les moyens d'anéantir le patois et d'universaliser l'usage de la langue française, qu'il n'y ait « qu'environ quinze départements de l'intérieur où la langue française soit exclusivement parlée. (...) Ainsi, avec trente patois différens, nous sommes encore, pour le langage, à la tour de Babel, tandis que pour la liberté nous formons l'avant-garde des nations. » Au nombre des patois recensés par l'abbé afin de « consacrer au plus tôt l'usage unique de la langue de la liberté », figurent le lyonnais, le dauphinois, le provençal et... l'italien des Alpes-Maritimes.
Discours de réception de l'insigne d'officier des Palmes académiques (2 mai 2024)
Monsieur le Maire, cher Christian ; Madame la Rectrice, chère Mme Chicot ; Monsieur le Directeur des services Départementaux de l’Education Nationale, cher Monsieur Le Mercier ; Monsieur le Directeur général du Centre Antoine Lacassagne, cher Professeur Barranger ; Madame la Directrice du Théâtre National de Nice, chère Muriel, et donc cher Gérard ; Monsieur le Directeur général de l’Office de Tourisme Métropolitain, cher JS ; Monsieur le Capoulié du Félibrige, cher Paulin ; Madame la Principale, chère Mme Pignatelli ; Mesdames et Messieurs les Présidents d’association ; Chers collègues élus ; Chers collègues enseignants ; Chers partenaires de tous horizons, de mon quotidien ; Cher Jean-Pierre Barbero, qui nous accueilles chez toi ce soir ; Chers amis, chers tous, car amic ; Vous ma famille.
Si nous sommes réunis ce soir, c’est parce que l’on a considéré que je méritais désormais d’être officier des Palmes académiques. Et pourtant, je suis parti de loin – nous l’allons voir tout à l’heure. Mais, contrairement à Raymond Devos qui affirme : « Moi, lorsque je n'ai rien à dire, je veux qu'on le sache. », moi, j’ai quelque chose à dire et je souhaite que vous le sachiez. Devant vous ce soir, il me revient donc le devoir et l’honneur de prononcer un discours de remerciements. Merci sera évidemment le fil rouge de ce propos.
Alors, mes amis, à tout seigneur tout honneur : je remercie notre Maire, tout d’abord. Un jour de septembre 2013, Monsieur le Maire, cher Christian, alors que nous nous connaissions par nos rencontres, lorsque tu venais assister aux pièces de notre Théâtre Niçois de Francis Gag, nous avons eu une longue discussion, à l’issue de laquelle tu m’as proposé de t’accompagner dans ton prochain mandat de Maire de Nice.
Discours de réception des Palmes académiques (5 décembre 2013)
Car amic, vous saludi,
Au moument d'alestì quauqu mot per aquesta cerimònia, mi siéu demandat : en nissart ? en francés ? Niçois ? Français ? Ai virat un pauc e – mi fa pena de lou vous dire – mi siéu decidat à vous parlà francés. En fach, se carculan ben, sian aquì en un encastre dounat dau Ministeri de l'Educacioun naciounala e "naciounala" vòu ben dire cen que vòu dire : la lenga de la Repùblica es lou francés. Siéu pas iéu que lou diéu, es l'article 2 de la Coustitucioun : " La langue de la République est le français ". Ainsi soit-il.
Fêtes des Mai 2015 : quoi de neuf ?
Le 30 avril 2015.
Demain 1er mai : la première de cinq journées hautement traditionnelles.
Pour que tradition ne rime pas avec ronron, répétition ou réédition, nous tous qui, à la Ville de Nice, oeuvrons à la réussite de nos fêtes, avons cette année apporté quelques nouveautés, tout en conservant l'essentiel : la convivialité, le partage et la joie autour de la danse, du chant, du jeu, de la langue niçoise, de la merenda et de la cuisine niçoise, de nos groupes folkloriques, associations, orchestres, artistes et animateurs.
Quoi de neuf, donc ?
Je suis cas contact
Le 16 février 2021.
Je suis cas contact...
J’entre donc depuis quelques jours dans cette catégorie désormais fameuse de « cas contact ». Ma réaction, lorsque je l’appris, fut fataliste : « Fallait bien que ça arrive un jour ou l’autre ! », remarque digne du Café du commerce, que Bacri n’aurait pas reniée.
En y repensant ce matin, dans l’attente du test qui m’autorisera – ou non – à reprendre mes activités sous leur forme habituelle, je m’interroge sur le sens du mot contact. Spontanément me vient le lien avec le toucher (tact/tactile), confirmé par mon Robert historique : cum-tangere (tangible), donnant par dérivation contactus et contagio, désigne à la fois le toucher en général et le toucher infectieux en particulier. La langue française est décidément formidable !
Je mesure alors un paradoxe fondamental et quasi-oxymorique :
La politique
Décidément, comment qualifier ces moments-clés qui ont jalonné ma vie ? Est-ce de la chance ? Du hasard ? Des opportunités ? De simples circonstances que j'ai su faire miennes ?
Ma rencontre avec Christian Estrosi me fit entrevoir une perspective enthousiasmante. Cet homme, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice-Côte d'Azur, Député, que je connaissais comme spectateur régulier du Théâtre Niçois, me propose en 2013 de m'engager à ses côtés pour la prochaine campagne électorale.
Refuse-t-on une offre qui m'amène aujourd'hui à oeuvrer pour des causes qui me touchent de si près ? Conseiller métropolitain et Conseiller municipal délégué au patrimoine, à la littérature, à la lutte contre l'illettrisme, au théâtreet à la langue niçoise, de 2014 à 2020, je ne pouvais espérer plus belle délégation que celle-ci. Elle représentait un prolongement de ce pour quoi je m'étais déjà engagé à titre professionnel, associatif et personnel. Pour cette raison, j'ai exercé ces mandats en conservant mes activités d'enseignant et d'associatif : tout ceci est complémentaire voire harmonieux, malgré le surcroît de travail et l'organisation que cela nécessite.
En 2020, je repars pour un nouveau mandat pour lequel Christian Estrosi me propose d'être son adjoint à l'éducation, au livre, à la lutte contre l'illettrisme et à l'identité niçoise. En 2022, il élargit mon champ d'action, me confiant aussi les délégations municipales à la culture à l'école et aux loisirs pour tous, ainsi qu'une délégation métropolitaine aux traditions.
En effet, l'action politique est celle qui permet réellement d'agir, parce qu'elle offre des structures et des moyens incomparables à qui souhaite servir. Servir, c'est ce que je veux. Agir, c'est ce que je fais. Ma seule ambition est d'être loyal, efficace et utile, simplement, dans les domaines qui relèvent de mes attributions.
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Témoignage lors de la convention Culture, Patrimoine et Identité (31 janvier 2014)
Monsieur le Maire, Monsieur le Président du Conseil Général, Mesdames et Messieurs les élus, Mesdames et Messieurs,
Je suis simplement ravi de participer à cette convention et je vous remercie, Monsieur le Maire, à la fois de l'avoir organisée, mais aussi de me permettre de m'y exprimer en tant que témoin.
Le témoin, le testimoni en niçois, le testimonius en latin, c'est un tiers – un terstis – qui apporte la preuve, certifie, révèle ce qu'il sait. Que sais-je donc ?