Comté de Nice : particularités d’une histoire et d’une langue
Lors de la séance de la Convention Nationale du 16 prairial, l'an deuxième de la république une et indivisible, Grégoire regrette dans son Rapport sur la nécessité et les moyens d'anéantir le patois et d'universaliser l'usage de la langue française, qu'il n'y ait « qu'environ quinze départements de l'intérieur où la langue française soit exclusivement parlée. (...) Ainsi, avec trente patois différens, nous sommes encore, pour le langage, à la tour de Babel, tandis que pour la liberté nous formons l'avant-garde des nations. » Au nombre des patois recensés par l'abbé afin de « consacrer au plus tôt l'usage unique de la langue de la liberté », figurent le lyonnais, le dauphinois, le provençal et... l'italien des Alpes-Maritimes.
Discours introductif à la conférence "Comment Nice a-t-elle perdu son château ?" (21 novembre 2014)
Mesdames et Messieurs,
Il me revient ce soir de vous accueillir en ce Centre Universitaire Méditerranéen et de vous souhaiter la bienvenue au nom de Christian Estrosi, Maire de Nice et Président de la Métropole Nice Côte d’Azur.
Nous sommes rassemblés pour la parution de Nice et son Comté 1630-1730,témoignages, récits et mémoires, co-édité par la Ville de Nice et les Editions Mémoires millénaires, représentées par Frédéric Boyer que je remercie de tout cœur pour son travail au service de la connaissance de notre histoire. Je rappelle que cet ouvrage est le neuvième d’une collectioninitiée par L’œuvre de Pierre Gioffredo, Chorographie et histoire des Alpes Maritimes.