Discours d'annonce de candidature (14 février 2014)
Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs,
Monsieur le Maire, permettez-moi tout d'abord de vous remercier. Pour votre proposition, bien évidemment, que je reçois comme une marque d’estime ; vous remercier d'avoir pris de votre temps pour annoncer ma présence à vos côtés, en ce lieu et en ce jour hautement symboliques ; et enfin pour les mots que vous avez prononcés, qui sont extrêmement élogieux, à mon égard bien sûr, mais aussi pour ma famille entière.
Discours de présentation de "Lever de rideaux-La semaine des théâtres à Nice" (21 septembre 2015)
Mesdames et messieurs,
En ce foyer de l’Opéra de Nice, permettez-moi, pour commencer, de vous raconter une brève histoire.
1776 : La Marquise Alli-Maccarani obtient d'Amédée III, Roi de Sardaigne, l'autorisation de transformer son ancienne maison d'habitation en théâtre. Ainsi, le petit Théâtre Maccarani, petit théâtre de bois, s'élève-t-il au XVIIIe siècle sur l'emplacement de l'actuel Opéra.
1826 : la Ville de Nice rachète le Théâtre sur les conseils du Roi Charles Félix et décide de le raser pour construire ce qui deviendra le Théâtre royal, dans le style italien.
Sous le Second Empire (1852-1870), il prend le nom de Théâtre impérial.
Discours de réception de l'insigne d'officier des Palmes académiques (2 mai 2024)
Monsieur le Maire, cher Christian ; Madame la Rectrice, chère Mme Chicot ; Monsieur le Directeur des services Départementaux de l’Education Nationale, cher Monsieur Le Mercier ; Monsieur le Directeur général du Centre Antoine Lacassagne, cher Professeur Barranger ; Madame la Directrice du Théâtre National de Nice, chère Muriel, et donc cher Gérard ; Monsieur le Directeur général de l’Office de Tourisme Métropolitain, cher JS ; Monsieur le Capoulié du Félibrige, cher Paulin ; Madame la Principale, chère Mme Pignatelli ; Mesdames et Messieurs les Présidents d’association ; Chers collègues élus ; Chers collègues enseignants ; Chers partenaires de tous horizons, de mon quotidien ; Cher Jean-Pierre Barbero, qui nous accueilles chez toi ce soir ; Chers amis, chers tous, car amic ; Vous ma famille.
Si nous sommes réunis ce soir, c’est parce que l’on a considéré que je méritais désormais d’être officier des Palmes académiques. Et pourtant, je suis parti de loin – nous l’allons voir tout à l’heure. Mais, contrairement à Raymond Devos qui affirme : « Moi, lorsque je n'ai rien à dire, je veux qu'on le sache. », moi, j’ai quelque chose à dire et je souhaite que vous le sachiez. Devant vous ce soir, il me revient donc le devoir et l’honneur de prononcer un discours de remerciements. Merci sera évidemment le fil rouge de ce propos.
Alors, mes amis, à tout seigneur tout honneur : je remercie notre Maire, tout d’abord. Un jour de septembre 2013, Monsieur le Maire, cher Christian, alors que nous nous connaissions par nos rencontres, lorsque tu venais assister aux pièces de notre Théâtre Niçois de Francis Gag, nous avons eu une longue discussion, à l’issue de laquelle tu m’as proposé de t’accompagner dans ton prochain mandat de Maire de Nice.
Discours de réception des Palmes académiques (5 décembre 2013)
Car amic, vous saludi,
Au moument d'alestì quauqu mot per aquesta cerimònia, mi siéu demandat : en nissart ? en francés ? Niçois ? Français ? Ai virat un pauc e – mi fa pena de lou vous dire – mi siéu decidat à vous parlà francés. En fach, se carculan ben, sian aquì en un encastre dounat dau Ministeri de l'Educacioun naciounala e "naciounala" vòu ben dire cen que vòu dire : la lenga de la Repùblica es lou francés. Siéu pas iéu que lou diéu, es l'article 2 de la Coustitucioun : " La langue de la République est le français ". Ainsi soit-il.
L'écriture
Qui n'a pas eu envie un jour d'écrire ? Le plus dur est d'oser franchir le pas, parce qu'il y a une forme d'impudeur dans l'écriture. Pour ma part, j'ai osé à un âge où l'on ne se préoccupe pas de ce genre de choses d'adultes : des saynètes, à l'école primaire, que nous jouions en classe. Longue interruption, ensuite, jusqu'à trente-cinq ans. Depuis, du théâtre, surtout, mais aussi des poèmes, des articles, des discours, selon les envies et les nécessités. Quant à écrire en français ou en niçois, basta que sigue. Figurent sur ce site quelques exemples que j'espère significatifs de ce que j'ai pu écrire au cours des années écoulées.
Selon Pline l'Ancien : Nulla dies sine linea. Voeu pieux, mais j'aimerais qu'il en soit ainsi.
L'enseignement
Rien ne me destinait à l'enseignement. En tant qu'élève ou étudiant, mon parcours fut un peu chaotique, au lycée et au cours d'une première année universitaire. J'ai ensuite connu quelques moments dignes d'intérêt en classes préparatoires et en Ecole de commerce, mais pour autant, j'ai plutôt subi cette partie-là de ma vie.
Ce n'est qu'assez tardivement que j'ai choisi cette voie. J'imagine qu'à un moment de notre vie, nous nous interrogeons tous sur ce que nous en attendons. Cette interrogation s'est présentée à moi après trente ans lorsque, estimable Fondé de pouvoirs bancaire costumé et encravaté, devenu père de deux enfants, j'éprouvai le besoin de servir. Comme souvent, je saisis une heureuse opportunité : sur les conseils avisés d'un ami devenu "prof" lui-même, je perçus que cette voie conciliait mes multiples aspirations : être utile, aller au contact des jeunes, transmettre la langue et la culture niçoises et approfondir mon goût de la langue et des Lettres françaises. Le sacrifice financier accepté, restait à passer le CAPES Occitan / Lettres modernes. C'est ce que je fis, découvrant au passage avec bonheur la langue des troubadours, approfondissant et élargissant ma connaissance de ma seconde langue maternelle, le niçois. Dois-je avouer que le hasard m'amena, lors de l'épreuve orale de didactique, à tirer un sujet en lien direct avec le théâtre ?!...
Me voici donc à trente-quatre ans enseignant. Contrairement à ce que l'on peut entendre de-ci de-là, ce n'est pas un métier de fainéants. Bien au contraire, il nécessite un enthousiasme sans faille, une exigence et une remise en cause personnelles incessantes. Il est alors parfois source d'intenses satisfactions et d'émotions. Et c'est bien parce que j'en retire ce sentiment d'utilité et que j'aime autant cultiver ce lien si particulier avec mes élèves ou étudiants que je l'exerce toujours. Ayant aussi connu le lycée, les sections BTS et la formation continue à l'Université de Nice, en direction d'adultes souhaitant se remettre aux études et préparant pour cela le DAEU (Diplôme d'Accès aux Etudes Universitaires), je n'enseigne plus qu'en collège aujourd'hui.
Comme le théâtre et la politique, l'enseignement est aujourd'hui pour moi un engagement personnel, la marque d'une appartenance à la société humaine, le témoignage de ma contribution, modeste mais réelle. Et cet engagement est source de satisfactions profondes, ponctuées de marques de reconnaissance.
La culture ou le trépas
Le 29 novembre 2015.
Nous sommes en crise. En crises ? Economique ? Financière ? Politique ? Morale ? Sociale ? Ecologique ? de civilisation ?…
La crise est habituellement définie comme la phase au cours de laquelle la maladie atteint un stade aigu qui annonce un changement majeur, favorable ou défavorable pour le sujet. Au théâtre, la crise se manifeste par un conflit intense entre les passions, qui doit amener au dénouement.
Le théâtre
Théâtre : vient du latin classique theatrum (lieu de représentation) lui-même emprunté au grec theatron, dérivé de thea (action de regarder).
A peine né, en effet, j'ai regardé, observé, assisté au spectacle familial. Parents, grands-parents, oncles et tantes, cousins : tous engagés dans l'aventure du Théâtre Niçois de Francis Gag ! Comment ne pas suivre un tel mouvement ? C'est donc tout naturellement que je me retrouve à huit ans sur les planches de ce qui n'est encore que le Théâtre municipal du Vieux-Nice pour incarner Petoulin, le mousse bègue de Calèna. Bien d'autres rôles suivront, jusqu'à incarner Toumas, personnage colérique et mysogine dans L'escaramoucha en 2012, le comte Spitalieri de Cessole dans Doun van bèure li bèstia ? en 2013, l'avocat Mosca dans Lou relori en 2017 et le comte Laurenti de Bairols dans Moussù Giordano en 2022.
Cette immersion précoce déterminera vraisemblablement mon choix : en 1996, gagné par l'ennui dans le milieu bancaire, je saisis l'opportunité de changer de vie et deviens enseignant, présentant un mémoire sur La pratique théâtrale comme outil d'enseignement. Dès lors, je consacre plus de temps à cette tradition familiale que j'avais un peu délaissée et ne m'ennuie plus parce que, comme l'affirmait Alfred Hitchcock : "Le théâtre, c'est la vie ; ses moments d'ennui en moins."
Après la disparition de mon grand-père, mon père Pierre-Louis, ayant compris la nécessité de créer de nouvelles pièces pour la troupe du Théâtre Niçois, avait traduit une farce de Barthélémy Taladoire, elle-même inspirée de Plaute. En 1997, lui et moi co-adaptons des sketches radiophoniques de Francis Gag : ce sera Titoun e Vitourina. Dès lors, le goût de l'écriture ne me quitte plus et, de 2001 à 2019, seront créées onze de mes pièces. Elles me vaudront d'être honoré par le Félibrige, qui fera de moi le lauréat des Grands jeux floraux en 2011, me décernant le titre de Maître en gai savoir (lire mon discours à cette occasion).
Mes choix d'écriture dramatique sont clairs : comme l'indiquent les statuts du Théâtre Niçois, je veux "maintenir et illustrer le dialecte niçois". Pour cela, comme l'avait d'ailleurs fait mon grand-père dans certaines de ses pièces, j'insère fréquemment dans mes pièces du français, permettant un accès plus facile à qui ne maîtrise pas parfaitement la langue. Souhaitant mettre la langue niçoise en situation réelle, quelles que soient les époques, je fais s'entremêler aussi de l'italien ou de l'anglais.
Mes activités au service du Théâtre Niçois sont multiples : comédien, auteur, webmaster avec mon épouse Claire du site internet, chargé des relations avec la presse, je m'efforce avec mon père de coordonner les actions de tous nos bénévoles. Il s'agit toujours d'une histoire de famille, puisque ma fille Marie a aussi attrapé le virus...
Mais mon lien avec le théâtre ne se limite pas seulement à l'association fondée par mon grand-père en 1936 : il m'accompagne dans mes enseignements comme outil pédagogique ou comme objet d'étude ; il m'enrichit dans mes lectures et par tous les spectacles auxquels je vais assister avec bonheur ; il constitue enfin une part non négligeable de mon action politique, puisque la délégation qui m'a été confiée par Christian Estrosi, Maire de Nice, englobe aussi le théâtre, qui figurait en bonne place dans ses engagements. En effet, j'avais pour mission de créer un Festival annuel des troupes et théâtre de Nice, dont la première édition s'est déroulée du 12 au 18 octobre 2015.
Depuis juillet 2020, devenu Adjoint à l'Education, j'ai notamment pour mission de développer à l'école l'accès à la culture, donc au théâtre aussi.
Enfin, j'ai eu l'honneur et l'immense plaisir en 2020 de fouler les planches du Théâtre National de Nice, sous la conduite de Muriel Mayette-Holtz, dans Les inquiétudes de Zelinda (Goldoni), où j'interprétais l'avoué Pandolfo.
Les Falabracs sont en approche !
Le 28 avril 2019.
Falabrac : nom masc. Personne farfelue, peu douée et/ou pas fiable, manquant de sérieux ou d'aptitudes. (Dictionnaire personnel...)
C’est toujours une aventure, que la création d’une nouvelle pièce ! Toujours le même parcours, mais toujours différent aussi : la même jouissance lors de la première lecture, qui voit naître les personnages ; la même période besogneuse ensuite ; le même travail logistique de choix et de rassemblement des décors, des accessoires et des costumes, de création des visuels, de réalisation du livret ; la même mise en place des réservations, et enfin… l’ouverture.
Eh oui ! L’ouverture de la réservation, c’est le premier dévoilement, la première mise à nu, les premières craintes : les cartons sont-ils bien partis au courrier ? une grève ne viendra-t-elle pas retarder tout le processus ? les e-mailings seront-ils suffisamment convaincants ?
Notice biographique
Je suis un homme chanceux.
Très heureusement marié et père de deux enfants, je suis né à Nice en 1963 et j'y ai suivi toute ma scolarité, de l'école primaire St-Charles aux classes préparatoires (en fréquentant le collège Jean Giono, le lycée Masséna et l'IMES), avant de passer trois années à Sup de Co Marseille.
Dans cette continuité, j'effectue la première partie de mon parcours professionnel en tant que Fondé de pouvoirs en banque privée, à Nice, Monaco et Cannes. Gagné par l'ennui, je prends un virage en 1997 et obtiens un CAPES bivalent Occitan-Lettres modernes. J'enseigne avec plaisir, depuis, en collège, ayant aussi oeuvré en Formation continue à l'Université de Nice et en BTS au Greta.
Parallèlement, le théâtre, comme un fil rouge, est omniprésent dans ma vie : dès huit ans, guidé par ma famille, je monte sur scène avec le Théâtre Niçois de Francis Gag, ce que je fais toujours, au gré de mes envies, de mes disponibilités et des besoins de la troupe. Une sourde et lointaine envie m'amène à écrire et, de 2001 à 2019, onze de mes pièces seront présentées par le Théâtre Niçois.
Mon engagement politique est plus récent : à l'occasion des élections municipales de 2014, Christian Estrosi me sollicite pour oeuvrer à ses côtés et me confie non seulement le patrimoine historique, la langue et la tradition niçoises, mais aussi la littérature, la lutte contre l'illettrisme et le théâtre. J'accepte avec enthousiasme (lire mon discours). En 2020, je deviens Adjoint au Maire de Nice délégué à l'Education, au Livre, à la Lutte contre l'illettrisme et à l'Identité niçoise. A ces missions se sont ajoutées en 2022 des délégations à la Culture à l'école et aux Loisirs pour tous, ainsi qu'une délégation métropolitaine à l'Identité et aux traditions métropolitaines.
Je suis un homme chanceux, donc, parce que j'aime tout ce que je fais et si un quotidien dense ne me permet plus de consacrer le temps que je souhaiterais à l'écriture, j'ai la satisfaction de servir la collectivité : par l'enseignement à mes élèves ; par le plaisir qu'avec le Théâtre Niçois nous apportons au public ; par les projets et les causes que j'essaie de faire progresser à la Ville de Nice et à la Métropole Nice Côte d'Azur.
« Le monde entier est un théâtre, et tous, hommes et femmes, n’en sont que les acteurs. Et notre vie durant nous jouons plusieurs rôles. » (William Shakespeare)
Pour le(s) plaisir(s)
Le 16 juillet 2021.
Une semaine de première pause estivale, c’est bien le minimum pour rattraper mon retard dans mes activités personnelles. Dans mes chères montagnes beuilloises, entre deux averses et deux balades avec Claire et Joia, je rattrape donc.
Un peu de temps d’abord pour trier et purger les reliquats non traités : dossiers, messageries et paperasses diverses. Un peu de temps aussi pour organiser cet été entamé, qui se découpera en tranches : pauses, préparation de la rentrée (en tant qu’élu pour les écoles niçoises et en tant qu’enseignant pour mes propres cours), moments avec les amis autour de bons repas évidement... Un peu de temps ensuite pour œuvrer aux projets pour l’année à venir : théâtre et écriture notamment. Déjà parvenir à la fin de ce billet, puis écrire la chanson que m’a commandée Joris, qui vient de mettre si joliment en musique « Moure de tola », dans un registre différent de « Carmarina ». J’aimerais aussi commencer une pièce, à jouer avec ma fille Marie, projet qui va au-delà de la simple écriture. Un peu de temps enfin pour revenir sur les mois écoulés et les plaisirs goûtés. Jusqu’alors, je ne prenais pas ce temps, et c’était une erreur. Repenser aux joies et aux satisfactions éprouvées, c’est les revivre et mesurer sa chance de les avoir connues.
L'année dernière, l’on me découvrit une maladie auto-immune au nom barbare, extrêmement invalidante au début. La surprise évacuée et le traitement établi, j’ai progressivement appris à apprécier les petits et les grands plaisirs du quotidien. Non que ma vie d’avant en fût dénuée, mais emporté par mon tourbillon d’hyperactif, je n’en jouissais pas. J’ai donc appris le(s) plaisir(s).
Pourquoi ces pages ?
Soudain mégalomane ? Brutalement narcissique ?
Je ne crois pas, non. Si tel était le cas, celle et ceux qui m'aiment m'auraient alerté. Au contraire, ils m'ont encouragé à franchir le pas.
Pourquoi ces pages, donc, pages par moi, pages sur moi ?
Parce que depuis mars 2014 puis juin 2020, élu de la République, je suis devenu - modestement, mais réellement - homme public.
A plus forte raison parce ma vie est multiple : professionnelle depuis bien longtemps, associative depuis toujours ou presque, politique désormais et... personnelle, un peu encore. Tout ceci s'entremêle aujourd'hui et, paradoxalement, j'en suis heureux. Je m'emploie même à faire le lien entre toutes ces composantes, chacune enrichissant l'autre.
Enfin, parce que l'on m'interroge fréquemment : "Allez-vous arrêter le théâtre ? - Mais vous enseignez toujours ?! - Comment fais-tu pour tout concilier ? - Quand écrivez-vous ? - Pourquoi la politique ?"
Pour tout cela, je me suis attelé à la création de ces pages, qui répondent, je l'espère, aux questions, qui expliquent et informent sur ce que je suis et ce que je fais, sur ce qui me guide et ce à quoi j'aspire. dans le respect des valeurs auxquelles je crois, loyal envers ceux aux côtés desquels je suis engagé. L'on y trouve notamment des billets (que j'essaie d'écrire régulièrement), des vidéos et des photos qui témoignent de mon activité, des écrits personnels et des sélections d'oeuvres que j'aime.
Moi par moi, quoi !
Quinzaine des théâtres 2016
Le 25 septembre 2016.
Octobre 2015 : la Ville de Nice organise pour la première fois une Semaine des théâtres.
Octobre 2016 : ce sera une Quinzaine des théâtres.
Plusieurs motifs à cela :
- les retours du public furent élogieux : découverte de lieux nouveaux, richesse et diversité de la programmation, clarté de la communication, tarifs accessibles ;
Théâtre
Les pièces sont difficiles à lire, dit-on. Oui et non.
Oui parce qu'elles demandent davantage au lecteur, amené à déduire, à deviner, à imaginer.
Non parce qu'elles le laissent libre, faisant de lui un metteur en scène en puissance.
Pour ma part, j'aime l'écriture minimaliste du théâtre, qui va à l'essentiel : le personnage, ses actes, ses paroles. Le reste m'appartient à moi, lecteur.
Théâtre en français
Deux exemples totalement opposés, tant sur la forme que sur le fond. J'aime l'écriture dramatique, qui nécessite de faire dire l'essentiel aux personnages, mais qui doit aussi sous-entendre, pour la compréhension du lecteur ou du spectateur.
ATTENTION : ces oeuvres sont soumises aux droits d'auteur.
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Dialogues avec l'IndésiréeTexte écrit en 2001Cliquer ici pour ouvrir le texte en pdf |
Le mensonge de GulliverTexte écrit en 2005 |
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Théâtre en niçois
Ces pièces ont été écrites pour la troupe du Théâtre Niçois de Francis Gag, jouées par mes amis comédiens. Il m'arrive d'écrire en pensant à certains d'entre eux, parfois, comme il m'arrive aussi de partir à l'aventure, sans autre cadre que celui de mon imagination. En revanche, je m'impose toujours la même contrainte : que la langue niçoise soit employée dans des situations vraisemblables. De même, j'aime que mes pièces témoignent de réalités niçoises, présentes ou passées. Quant à la science-fiction, je n'ai pas encore osé évoquer une Nice où l'on ne parlerait que niçois...
ATTENTION : ces oeuvres sont soumises aux droits d'auteur.
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FALABRAC A LA VICTORINE
(2019) |
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VICTORINE ET TITOUN : MAI AQUÌ !
(2016) |
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Nice and bella
(2014) |
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GUSTA S'EMBILA(2012) |
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RaÇa 'STIRASSA(2010) |
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NouÒÇa, amour e cinemÀ(2008) |
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Santìssimou bambino(2006) |
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suchessioun(2005) |
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past en familha(2003) |
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l'oste de li dama(2001) |
titoun e vitourina(1998) |
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Tic-Tac
Le 21 mai 2017.
L’horloge du Théâtre Niçois de Francis Gag cessera sa course dans quelques heures. Notre dernière création, Lou relori, sombrera dans les couloirs du temps. Au cours de nos plus de quatre-vingts ans d’existence, nous en avons connu, des projets, des rassemblements, des réussites souvent, des aventures surtout !