Mon dernier billet

La culture à l’école n’est pas un luxe

 

Le 28 février 2023.

Désormais, février est le mois de l’appel à projet pour les artistes candidats au plan 100% Culture à l’école voulu par Christian Estrosi. Ce plan est porteur d’une double vertu : non seulement les artistes exercent leur art, mais aussi et surtout, ils le transmettent aux plus jeunes, contribuant ainsi à former les citoyens de demain. Et ceci relève de la responsabilité de tous : adultes, parents, enseignants ou élus. Je suis tout cela à la fois et je sais qu’il est de notre devoir de poursuivre incessamment cet objectif.

En effet, la culture à l’école n’est certainement pas un luxe : par la rencontre avec l’art et les artistes, par la découverte et par des approches pédagogiques différentes, elle développe les capacités de réflexion et l’esprit critique, elle accroit la motivation des apprenants et améliore, de fait, leurs résultats scolaires.

Mais plus largement, elle favorise la curiosité, la créativité, l’ouverture d’esprit et ainsi l’aptitude au dialogue. En ce sens, elle est porteuse d’harmonie et de paix sociale. Pour cela aussi, elle doit être accessible à tous. Au quotidien, nous brisons donc les tabous qui freinent l’entrée au théâtre à l’Opéra, au musée ou à la bibliothèque.

C’est bien là tout le sens de l’action municipale : promouvoir la lecture et l’écriture, le théâtre, la danse, la musique, le chant, l’image, les arts plastiques, le patrimoine et nos traditions afin que nos jeunes Niçois puissent grandir en culture.

Evidemment, l’action politique ne se limite pas à une indispensable gestion du quotidien, mais réside aussi dans la prospective.

 

Voir tous mes autres billets : cliquer ICI

Rouge printemps

Le 20 mars 2021.

Dans le prolongement de mon précédent billet, j’ai franchi le cap : ma belle Anglaise et moi nous sommes trouvés. Elle dort chez moi depuis quarante-huit heures. D’un rouge éclatant, ornée de chromes rutilants, dotée de tous les équipements, elle m’emmène désormais en balade, elle et moi vibrant de son gros bicylindre coupleux et sonore.

En ce premier jour du printemps, j’ai la banane, selon l’expression désormais consacrée par l’usage. Comme à chaque fois que je l’enfourche et que je roule, ne serait-ce que quelques kilomètres, je souris béatement. Un gosse, quoi ! C’est un drôle de sentiment chez moi, si peu coutumier du lâcher-prise. Mais je goûte avec ces 250 kilos de métal le moment présent. Plus encore, de manière excessive, j’en conviens, j’éprouve un sentiment d’accomplissement.

Cela va au-delà d’un simple achat de véhicule, fût-ce une Triumph Speedmaster : il s’agit bien là d’une intense satisfaction, fondée sur une émotion double : celle que procure l’engin, bien sûr, mais aussi cette incrédulité. J’y crois pas : j’ai osé ! Pour la première fois en cinquante-sept ans, je me suis autorisé à céder à un caprice, à un achat inutile dans l’absolu, mon scooter suffisant bien à mon quotidien. Et cette audace m’emplit de fierté et de reconnaissance.

Un bien beau printemps, donc !

Partager